jeudi 21 décembre 2006

Un instrument du plaisir nous parle.. qui suis-je ? (2)


20h05, les quatre amis arrivent ensemble ! Si l’apéro est pour moi très agréable, le reste de la soirée est sinistre.. caché sous la table à sentir ses jambes se croiser et se recroiser! L’apero par contre, sa robe fendue laisse parfois entrevoir ma présence à tous les invités.. Y en a-t-il un qui m’a remarqué ? Je l’espère.. mais le seul à m’avoir touché pendant la soirée .. c’est lui, l’amant de ma maîtresse, qui après m’avoir remarqué, lui a glissé à l’oreille : « Merci ma chérie... tu es superbe ce soir... ». Sa main, je ne l’ai sentie qu’une seule fois pendant le souper.. Elle était au fourneau, il est arrivé par derrière, l’a tendrement embrassée dans le cou et a glissé sa main entre les pans de sa robe.
Vers minuit, ils sont tous rapidement partis.. Elle sort la bouteille de champagne, l’ouvre et à même le goulot en avale une lampée qu’elle s’empresse de partager avec lui. Tout s’enchaîne tellement rapidement que je ne me souviens plus exactement à quel moment je suis sorti du jeux. Je me souviens pourtant d’avoir moi aussi goûté au nectar champenois, de voir voler la robe au milieu du salon, de sentir ces doigts mélangés autour de moi, .... Je me rappelle du ventre de ma maîtresse se tordre et se relâcher à intervalle, de ses longues mains d’homme se frayant un passage entre les jarretelles, les bas et la culotte où il pouvait sentir l’excitation de sa femme grandir. Quand elle s’est assise sur le visage de l’amant, qu’il a embrassé son sexe au travers des tissus, c’est à ce moment ou des doigts experts m’ont dégrafé et où j’ai valsé au milieu de la pièce, perdant tout de la scène à laquelle j’avais grandement contribué.La seule chose que je peux encore dire sur le reste de la soirée, ce sont les bruits, souffles et autres paroles échangées entre les époux....
Je suis resté toute la nuit dans ce salon au milieu de la pièce en compagnie des bas encore attachés au bout de mes pinces, à côté des chemise, robe et autre boxer.. Ce n’est que le lendemain matin, qu’elle est venue ranger la pièce.
Et voilà de là où je vous parle, j’ai rejoint mon compagnon d’infortune.. Le blanc, porté une seule fois le jour de leur mariage qui n’a aucun souvenir érotique à partager. Notre seul lien : s’il a été porté, c’est un peu grâce à moi .. Cadeau de fiançailles, je faisais partie de l’ensemble offert deux ans plus tôt. Cette fois sera peut-être la dernière fois que j’aurais été porté alors, j’aime à me rappeler cette merveilleuse soirée comme si elle était la dernière.
(Photo, PJ Aubade Symphonie, qui va avec le reste.. .)

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